Mes ami.e.s l’heure est grave ! L’heure est à la mobilisation !
« On y est : l’extrême-droite est aux portes du pouvoir. Maintes fois annoncé, maintes fois conjuré, ce désastre politique semble plus proche que jamais depuis l’après-guerre. L’adversaire macroniste, vidé de sa base électorale, a choisi de frapper vite et fort pour accroître la désunion à sa gauche et espérer rafler la mise. Et si ça foire … le déluge.
La nature même de ce pari révèle le vrai visage des puissants lorsqu’ils jouent leur survie politique. Mise au pied du mur et prise de panique, la bourgeoisie préférera toujours prendre le risque de l’extrême droite que celui d’une gauche de rupture : comme hier, « Plutôt Hitler que le Front populaire ». Car tout, à droite, et jusqu’au racisme, est soluble dans le néolibéralisme. »
Mais mes cher.e.s Ami.e.s c’est bien dans les campagnes que l’extrême droite fait ses plus hauts scores, là exactement où la gauche, les écologistes et toutes alternatives se font bien trop rares. Comment ne pas faire le constat criant que nos campagnes et la ruralité sont les grandes oubliées ou les sacrifiées d’une société qui n’a que la métropolisation, les grands centres urbains comme idéal !
Dans nos contrées, les gens se sentent au mieux mises en marge des politiques qui s’y jouent, au pire méprisées. Se sentant en déprise avec la politique, qu’elle soit locale ou nationale, comme nous l’avons vu lors des manifestations agricoles, nos territoires vivent le déni de démocratie au quotidien de manière permanente, de plein fouet… jusqu’à la rupture comme celle de glisser dans l’urne un bulletin pour un parti reconnu fasciste, en voulant quelque part sanctionner le système …
Jamais l’extrême droite ne sera une solution pour réparer la démocratie. Elle sera au bien au contraire toujours l’ennemie de celles et ceux qui se sentent oublié·es des politiques, mais l’amie des puissants qui poursuivrons avec encore plus de rigueur un travail de sape des individus et de nos valeurs collectives qui fondent notre société.
N’oublions jamais mes ami.e.s ce que l’histoire proche nous enseigne. Rappelez vous vos cours d’histoires, ou les paroles de vos grands parents lorsqu’ils évoquaient l’Allemagne quelques années avant 1939 … Ne trouvez-vous pas que notre situation actuelle est bien similaire ?
Face à cet horizon de conditions de vie dégradée, d’emplois supprimés, de santé mise en danger, d’autres choix sont possibles comme celui de se mobiliser, de faire front commun, d’ancrer et de construire nos territoires dans la résistance collective pour aller vers le mieux ! Il n’y a surtout pas de fatalité !
C’est bien évidement ensemble que l’on peut transporter des montagnes. Nous avons collectivement le pouvoir de transformer nos territoires maintenant et durablement, en des alternatives, à bâtir entre nous des liens solides vers plus de progrès humains, social, écologique pour toustes ! Nous pouvons reprendre le contrôle sur nos vies et nos destinées. L’entraide, la solidarité, la tolérance, l’ouverture, … doivent (re)devenir les piliers de notre projet collectif de vie !
Il est temps pour les ruraux de rentrer dans une forme de résistance constructive pour reprendre la main sur notre future et celui de nos enfants. Discutons, créons du lien, partageons nos idées, cultivons ensemble, faisons naître le débat, construisons, sauvons et (re)inventons nos territoires.
Mes cher.e.s ami.e.s je vous appelle à la mobilisation pour leur crier que nous ne voulons pas du monde mortifère qui se profile. Nous allons ensemble conjurer la fatalité !