J’achève la lecture d’un de mes premiers livres trouvés au pied du sapin (merci ma Maman). C’est l’échappée sauvage, “Ma Cabane” que nous propose le géographe Olivier GARANCE co-écrit avec Delphine SAUBABER aux éditions “l’iconoclaste récit“.
Une cabane dans la campagne ?
Tout d’abord, quel amateur de nature et de grand air n’a pas rêvé un jour en croisant ces innombrables petites constructions perdues dans la nature d’en faire son petit chez soi ? De privatiser sa petite maison éloignée des vicissitude de la vie quotidienne ? Son havre de paix pour y partager des petits bonheurs simples, bien à l’abri de la société ?
Une cabane en montagne surtout …
Nos auteurs nous emmènent là dans les Pyrénées, à la découverte de ce petit chalet, posé à près de 1400 m d’altitude. Ce dernier jouit d’une vue à couper le souffle sur les sommet du secteur. Un abri simple, sommaire mais tellement protecteur qu’Olivier affectionne particulièrement depuis sa tendre enfance. En fait, c’est un lieu idéal et silencieux pour faire le point sur soi. Sur sa vie, son enfance, sa famille, … Un lieu pour prendre du recul sur l’existence et sur le quotidien qui souvent nous dévore. Un lieu de vie simple, une sorte de refuge sur le monde extérieur appartenant à tous, à personne mais cher à nos cœurs.
Mon avis …
Pour conclure, ce livre est un récit haletant et passionnant. Aussi, il nous invite aussi à savoir prendre le temps d’un recul toujours nécessaire à celui qui veut aller plus loin dans son existence. Cette petite construction publique saura t’elle aussi nous sauver la vie comme ce fut le cas pour Olivier ? En fait, personnellement j’ai adoré ! Et vous ?
4 commentaires
Un récit qui fait écho à des moments simples mais tellement riches vécus au cours des randonnées ou des bivouacs dans nos massifs préférés, loin du tumulte de notre société.
La cabane de JP, blotie dans sa combe enneigée face à la chaine des Alpes illustre parfaitement le propos.
Olivier Garance cite l’expérience de Christopher McCandless qui à l’âge de 22 ans a quitté une vie toute tracée pour parcourir les routes d’Amérique du Nord. Son voyage a été relaté par Jon Krakauer dans Into the wild et adapté au cinéma par Sean Penn. Les paysages d’Alaska où son périple s’est achevé sont à découvrir sur Arte :
Merci Sophie pour ce complément très intéressant. Sacré choix d’une vie “wilderness” pour sortir de sa zone de confort et revenir à l’essentiel … Impressionnant de volonté. Une vie simple, frugale pour revenir aux fondements de l’existence en quelque sorte … un véritable chalenge physique et psychologique.