Je poursuis mes observations dans notre jardin à Grand Charmont. Après avoir évoqué sur ce blog plusieurs oiseaux des jardins comme la Mésange Charbonnière, ou le Serin Cini, aujourd’hui je vais vous parler du Rougequeue Noir.
Comment le reconnaitre ?
C’est un petit passereau d’un plumage plutôt sombre et discret mais l’arrière de sa queue est plutôt orangée. Les adultes ont un plumage qui est plutôt gris, alors que les plus jeunes sont d’un pelage plutôt noir.
Ou l’observer ?
Le Rougequeue Noir est assez courant. Il est lié au milieu naturel (falaise, ravins, …) mais il est très présent dans nos villes et nos villages. Il s’est bien adapté au milieu urbain. Son chant assez caractéristique devrait vous aider à l’identifier si vous tendez l’oreille. Son chant est une sorte de défi à ses autres congénères. Il défend ainsi son territoire pendant toute la belle saison. J’ai assisté hier à une bataille de territoire entre deux mâles. C’est assez spectaculaire !
C’est un oiseau peu farouche et plutôt curieux et il se pose souvent assez en évidence et n’aime pas trop se cacher. Il a ses habitudes et il se poste souvent sur les mêmes supports. Le Rougequeue repère ainsi facilement ses proies au sol sur lesquelles il peut fondre directement.
Que mange t’il ?
Le Rougequeue noir est insectivore. Il se nourrit de petits invertébrés terrestres comme des insectes, des larves, des araignées, … Si vous êtes jardinier, il viendra surement visiter votre terrain après votre travaux de préparation de la terre pour rechercher un peu de nourriture.
Nidification …
Cela fait quelques années que je remarque sa présence. Il m’arrive même de retrouver des brindilles, des petits morceaux de mousse dans le garage. C’est le Rougequeue qui cherche à nicher. La nidification du Rougequeue Noir est semi-cavernicole. Il recherche toujours des espaces un peu ouvert pour construire son nid. Ce dernier est constitué d’un assemblage assez lâche de mousse, feuilles, brindilles, … ainsi que quelques plumes pour le rendre douillet. Actuellement il est très facile d’observer les vols de Rougequeue accaparés par cette tâche de construction et de repérer ainsi les nids.
J’ai tenté d’installer cette année des nichoirs adaptés pour cette espèce mais malheureusement ils ne sont toujours pas occupés. Je ne désespère pas. A défaut, d’autres oiseaux pourront les occuper.
Quelques photographies …
Je l’observe depuis quelques jours afin de trouver les points de vues les plus intéressants. Bien que curieux, un lieu camouflé par des arbustes est bien le meilleur endroit pour pouvoir l’approcher.
3 commentaires
j’ai fait une petite mangeoire avec une petite cagette à fraise et j’y ai mis des graines hé bien, les moineaux viennent ardemment les manger. c’est fait pour ne pas que les pigeons en profite. ces derniers me font sans cesse des oeufs dans mes pot de fleurs vides j’ai été obligés de les recouvrir.