Nous poursuivons notre séjour au Canada, cette fois ci en direction de la ville de Québec. Nous quittons donc la Mauricie est ces vastes étendues sauvages faites de forêts à perte de vue et de lacs fantastiques. A Trois-Rivières nous rattrapons l’autoroute 40 qui file plein Est en longeant le Saint-Laurent. La circulation est assez dense, car c’est la période des « congés de la construction » l’équivalent de notre grand weekend de départ du 14 juillet en France. Le tracé de l’Autoroute 40 emprunte celui du Chemin du Roy. une très ancienne route datant de 1660 permettant de relier Québec à Montréal. Mais revenons à cette belle ville de Kébec !
Un peu d’histoire ….
Kébec est un mot algonquin (dialecte du peuple local Algonquin) signifiant « là ou le fleuve se rétrécit ». Les anciens choisirent cet emplacement stratégique pour y bâtir la cité. En 1608, c’est Samuel de Champlain, un soldat, explorateur et navigateur Français qui fonde la ville de Québec. Québec est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. La colline de Québec était un emplacement de choix et présentait un excellent refuge lorsque le fleuve Saint-Laurent sortait de son lit. La ville est un véritable berceau de la Francophonie en Amérique du Nord. Pendant de nombreuses décennies, Québec sera un poste de traite. En 1615, Champlain reviendra à Québec avec des religieux catholiques. Les accrochages avec les populations autochtones sont nombreuses, la contrebande sévit. Les Anglais et les Néerlandais occupent de vastes étendues autour de la ville et dans la province, le long du fleuve Saint-Laurent. Ce n’est qu’en 1660 que l’essor de la province viendra avec la venue de nombreux artisans. En 1620 afin d’assoir la position Française, le Roi de France débloque les financements pour fortifier la ville. La colonie compte alors une soixantaine de personnes, hommes, femmes et enfants. Il décède en 1635, mais les Anglais assiègent la colonie et finissent par en prendre le contrôle, renvoyant en France les occupants. Il faudra attendre 1632 pour voir Québec revenir dans le giron Français. En 1636, un plan de ville est défini et confère finalement à Québec l’appellation de ville. En 1690, des fortifications sont construites sous la menace d’une nouvelle guerre avec les Anglais. Plus de 8000 habitant.e.s composent la citée avec des activités liées au commerce, à l’agriculture et l’artisanat. Malgrès un statut de capital, Québec reste une petite cité très liée à l’arrière pays.
En 1759, c’est le siège de la ville par les troupes Britanniques. S’en suit la célèbre et disputée bataille des plaines d’Abraham qui scelle la victoire de la couronne Britannique sur le Français, mais la ville est dévastée. C’est la fin du régime Français pour la ville. Plusieurs possessions Françaises d’Amérique du Nord sont progressivement cédées à la Grande-Bretagne. En 1775, Les Anglais se retrouvent attaqués sans succès par les troupes Américaines. Début de 19 9ème siècle, c’est un véritable âge d’or pour la ville de Québec qui consolident ses fonctions militaires, commerciale et administrative. La population passe rapidement de 9000 à plus de 27 000 habitants dopée par l’activité navale et son activité portuaire. Le commerce du bois est florissant et fait de Québec un plaque centrale dans le disposition d’exportation du bois.





Québec devient Capitale partagée avec Toronto du Canada uni. En 1872 Lord Dufferin moderne la ville en dotant la cité de grandes infrastructures. C’est à ce moment là qu’il fait ériger une grande place publique adossée à la falaise, au dessus du fleuve. Cet espace prendra son nom : la terrasse Dufferin. En 1917 différents quartiers se retrouvent reliés par la construction du pont de Québec. Dans les années 1960, la ville de Québec bénéficie de la construction de l’état Québécois et l’organisation administrative bénéficie à la ville capitale.






Québec touristique …
La ville de Québec reste une destination touristique et incontournable. Eté comme hiver la ville est très dynamique avec de nombreux événements organisées autours des arts, de la culture et du sport.








Passer deux jours à Québec reste pour un touriste visitant le Canada une étape insoutenable pour se plonger dans cette francophonie américaine typique. Les rues du Vieux Québec dégagent une ambiance faire de bric et de broc et d’époques différentes. S’y perdre est un véritable plaisir ! La balade dans la Plaine d’Abraham et son parc étendu est un pure plaisir pour les sens.