Montréal, une des principales ville du Québec sera notre point d’entrée au Canada pour ces vacances estivales 2024. Nous passerons deux jours à tenter de l’explorer pour tenter de sentir battre le pouls d’un pays que nous ne connaissons pas encore.
A l’arrivée …
Nous arrivons l’aéroport de Montréal YUL en milieu de matinée. Dans les couloirs de l’aérogare, nous entendons parler en Français, même si de première abord l’environnement général du lieu semble être assez « américanisé ». Cela nous étonne mais surtout nous rassure.
Nous sortons de cette immense cathédrale de verre et d’acier qu’est le terminal aéroportuaire pour enfin respirer un peu l’air frais. En dehors, c’est une véritable ruche : l’aéroport est en profonde transformation avec de nombreux travaux. Le bus vers le centre-ville est facile à trouver, de même que l’hôtesse très sympathique qui nous vends deux billets dans un français parfait, mais avec un petit accent bien sympathique.
Une autoroute importante relie l’aéroport à « Downtown » Montréal, le cœur de ville. Il y a beaucoup de circulation sur cet axe imposant. Des gros véhicules, des camions qui font le triple des nôtres, … un certaine démesure commence à s’imposer à nous.
Notre hôtel est situé en plein cœur de ville (comme l’ensemble des hébergements urbains que nous fréquenterons lors de ce séjour). Accessible, à seulement quelques minutes de marche de l’arrêt de bus c’est l’idéal pour visiter la ville. Nous comprenons rapidement comment traverser ces grandes artères en attendant bien patiemment le tour des piétons.
Premières impressions …
Autour de nous, ce n’est que tours de verre et d’acier, bâtiments très hauts qui touchent presque le ciel : pas de doute, Montréal est une cité économique, financière et commerciale importante en Amérique du Nord.
Après quelques minutes à l’hôtel pour se rafraichir et prévenir nos proches que nous sommes bien arrivés, nous n’arrivons pas à dompter notre impatience de découvrir ce nouveau pays et cette ville.
En sortant de l’hôtel et dans les différentes rues visitées, il semble régner une sorte de méli mélo urbanistique avec des bâtiments traditionnels en briques ou en pierre et des bâtiments futuristes. Montréal est la principale ville du Québec. Cette grande métropole insulaire et portuaire du fleuve Saint-Laurent est la plus grande ville francophone d’Amérique avec plus de 1,7 millions d’habitants (4,7 avec son aire urbaine). Cela donne une idée de la taille de la cité. Malgré tout, l’ambiance général semble être à la quiétude dans l’hypercentre. Nous découvrirons par la suite que cet état d’esprit prédomine dans l’ensemble du Pays. La circulation y est assez dense, mais aucun son de klaxon ne semble perturber le balais des feux ouvrant ou fermant l’accès aux larges avenues. Comme c’est appréciable.
Nous cheminons dans la ville allant de rencontre en rencontre. La une ville église coincée entre deux grattes-ciels imposants. Ici une ancienne gare de pierres.
En direction du vieux port nous découvrons le fameux fleuve Sainte-Laurent. Sur les quais aménagés, c’est toute l’histoire de cette ville et du pays qui est expliquée. Plongeons nous rapidement dans l’histoire. Le nom de Montréal provient du Mont Royal qui surplombe la ville. C’est l’explorateur français Jacques CARTIER lors de son deuxième voyage en Amérique en 1535 qui baptise ainsi la montagne qui surplombe la ville. C’est au 17 ème siècle que le nom de Montréal apparait. CARTIER avait déjà senti l’intérêt stratégique de ce lieu en bordure du fleuve Saint-Laurent, situé à 850 kms de son embouchure, mais le secteur est traversé par un réseau hydrographique stratégique qui permet la navigation entre l’Atlantique Nord et la région des Grands Lacs. La présence de terres fertiles qualifiées de « garde-manger du Québec » complète le tout.
Histoire …
Nous saisissons rapidement que ce pays d’histoire récente est étroitement lié à l’immigration. Un poste de traite est établi en 1611 par les Français pour échanger des biens avec les Iroquoiens qui occupent ce territoire. En 1640 une colonie missionnaire catholique est implantée pour y fonder une chapelle et un Hôtel-Dieu. L’objectif est de convertir le peuple autochtone, mais cela ne sera pas si facile que ça. De nombreux colons arrivent par la suite pour assurer le développement et la survie de ces nouveaux occupants.
Les militaires arriveront par la suite pour mettre en place la traite des fourrures et développer ainsi l’économie locale. Cela conduira inévitablement à une guerre entre les Autochtones et les Français avec des massacres sanglants. il faudra attendre 1701 pour qu’un traité de paix soit signé permettant ainsi une expansion importante de la citée.
Quelques décennies plus tard Français et Britanniques se brouillent. La bataille des Plaines d’Abraham sonne la victoire Britannique et annonce ainsi la fin du régime français sur le territoire.
En quelques années, l’immigration britannique consolide la bourgeoisie marchande de la cité et contribue à la transformation de la citée qui commence à s’industrialiser toute en poursuivant l’importance de la traite des fourrures vers l’Europe. La construction du chemin de fer améliore la communication avec New-York et l’Hudson développant ainsi encore plus les échanges. La compagnie ferroviaire canadienne, la Canadien Pacifique y établi son siège social en 1880 faisant de la ville le principal nœud ferroviaire du Canada. C’est durant la première guerre mondiale que la cité connait se plus forte période de croissance. Elle devient un important centre financier. La ville devient un important centre festif et culturel à la suite de la prohibition aux États-Unis. L’effort de guerre est pour Montréal, signe de prospérité. En 1951 Toronto supplante la cité comme capital économique mais de nombreux événements font rayonner la ville comme l’exposition universelle de 1967, puis ville olympique en 1976.
Partout la richesse que l’immigration à apporté à la construction de ville et du pays est mise en avant et en valeur. Impossible de ne pas penser à la séquence bien trop longue qui mine notre pays ou l’on tente de nous faire croire que l’immigration est responsable de tous nos maux …
Les immanquables …
Nous déambulerons sur ces deux journées dans les rues de la ville allant de découverte en découverte. Arpenter ses avenues entre les grattes ciels, découvrir sa ville souterraine permet de ressentir l’importance économique de cette grande ville.
Les incontournables historique seront la visite de l’ancien port fief de son histoire immigrante, commercial et industriel, et surtout de gravir le Mont Royal, un immense espace de nature avec une vue époustouflante sur la ville. Il est bon de se « perdre » dans les sentiers de cette colline. La visite du quartier branché du Petit Portugal est extraordinaire, en particulier l’ambiance de l’avenue Duluth.
Le soir, il est fortement conseillé d’aller faire un tour dans le grand quartier culturel de Montréal à la Place des Fêtes pour sentir la vie nocturne de la citée et pourquoi pas se déhancher au son des concerts et festivals gratuits qui sont donnés dans ce lieu fabuleux ou tout est fait pour la culture et la fête.