Pour notre dernière journée complète dans le Parc du Grand Paradis nous espérons pouvoir prendre un peu de hauteur. Autour de nous de nombreux cols semblent atteignables mais c’est une sommet du secteur, Le Taou Blanc qui va finalement être l’épilogue de cette première semaine de vacances en Italie du Nord.
Levés aux aurores nous rejoignons le col du Nivolet. Notre objectif du jour est le Col Leynir qui culmine à plus de 3000m et qui marque la frontière entre le Val d’Aoste et le Piémont.
Après avoir inspecté dans le détail la météo Italienne, il semble qu’une fenêtre soit possible avant l’orage qui devrait se déclencher vers 15 / 16 heures.
Orientation dans la brume …
Au refuge Savoie, le temps est bien brumeux. Nous distinguons à peine à 50 m autour de nous. Nous restons sur nos gardes et décidons tout de même de nous engager sur le sentier qui conduit au col.
J’ai les yeux rivés en permanence sur la carte et sur le terrain afin de bien identifier la bonne route. Je me dis qu’avoir un altimètre en poche pourrait être un outil précieux. Petit à petit le temps se lève et nous laisse apercevoir par moment quelques brides du paysage.
Derrière nous, un groupe de 4 italiens semblent suivre le même objectif. Le chemin est fabuleux. Il chemine dans des vastes étendues. Nous croisons plusieurs lacs d’altitude. Même si la brume nous empêche de découvrir l’entièreté du paysage, la météo du jour nous distille “à compte goutte” des brides de paysages pour le plaisir des yeux et des sens.
Un peu plus loin, c’est un bouquetin qui apparaît dans la brume. Il semble aussi étonné que nous de cette rencontre. Cette rencontre nous rappelle que nous ne sommes que des simples visiteurs dans ces lieux …
Cap sur le Col …
Et petit à petit nous prenons de la hauteur. Le sol est fait de roche et de sable. Nous avons même l’impression d’être sur la lune … La végétation disparait progressivement. Seules quelques petits coussins de plantes et fleurs d’altitude arrivent à vivre dans ces hauts-lieux.
Au loin le col se dessine doucement et nous le rallions après quelques bons efforts. La vallée de Rhêmes-Notre-Dame qui se trouve de l’autre côté est presque invisible. Par moment des belles trouées nous permettent d’en deviner un peu les contours. De temps en temps également, une trouée de ciel bleu apparait pour nous rassurer sur l’évolution des conditions météorologiques.
Poursuivre vers la Taou Blanc …
Nous décidons de poursuivre vers le Taou Blanc un sommet à 3400 m située à proximité. Le sentier est pour les randonneurs avertis car il faut avoir le pied bien “alpin” pour grimper la haut.
Un petit passage de grimpe est nécessaire. Le chemin est balisé de nombreux cairns. Le randonneur averti saura situer la trace pour rejoindre le sommet.
La haut, il y a peut de place. La vue en surplomb sur le glacier juste en dessous est tellement impressionnante.
Le Taou Blanc se trouve sur la ligne de crête séparant le Val de Rhêmes du Valsavarenche et fait partie du massif de la Grande Sassière et du Rutor.
Retour au Col du Nivolet ….
Pour redescendre dans la vallée nous emprunterons ce jour le même tracé. Prudence à la descente du sommet vers le col en particulier dans la zone escaladée à la montée.
L’arrivée juste au dessus du Refuge Savoie nous permettra d’entrevoir enfin le Grand Paradis et son immensité de roches et de glace. Belle récompense !
Un parcours extraordinaire de 14 kms pour environ 1200 m de dénivelé qui permet d’atteindre le Taou Blanc. J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce type de sentier et de randonnée typée “alpine”.
4 commentaires
Quel lieu magnifique et particulier ! Tout autant que tes photos !
Merc Sophie ! Effectivement, un bel endroit et une belle ascension ! Merci du passage et à bientôt.
Super tes vacances au grand paradis…. C’est chouette de suivre tes aventures…. J’espère que tu vas bien…. À très bientôt j’espère… Céline
Trop sympa ton petit message Céline ! Merci beaucoup ! Tout va bien de notre côté. J’espère que pour toi également ! Oui à très vite j’espère également ! Bises.