Villers-Chief …

Drôle de nom vous ne trouvez pas ? C’est le nom un peu curieux d’une des 578 communes qui composent le département du Doubs. Pas très courant j’avoue. De part sa situation privilégiée et un peu à l’écart des axes passant cette charmante petite commune nommée Villers-Chief du Haut-Doubs recèle quelques belles curiosités. Suivez-moi pour la suite …

Villers-Chief vous avez dit ?

La première question à se poser et sa prononciation. Dans une société (trop) marqué par les anglicisme à tout va, A priori les GPS prononce le nom de cette petite commune à l’anglaise, mais est ce vraiment la bonne prononciation ? Ce qui est sur, c’est que ce petit village est bien discret. Avant d’organiser cette sortie, je n’en avais jamais entendu parler. Elle se situe pourtant dans l’aire d’attraction de Valdahon commune particulièrement attractive de part sa proximité entre la Suisse et la Besançon.

Mais la commune de Villers-Chief est lovée sur un vaste plateau loin des axes routiers principaux du département (vers Clerval ou Vercel). Voila ce qui rend se secteur assez confidentiel.

Confidentiel oui, mais son caractère confidentiel fait qu’il semble bon y vivre. Les paysages ruraux de ce plateau du Haut-Doubs sont ici bien protégés d’un urbanisme galopant et destructeur.

Découverte du secteur …

C’est donc par ce beau samedi de janvier que nous nous retrouvons pour découvrir ce secteur. Nous venons de la région de Besançon pour certain, et d’autres du secteur de Belfort / Montbéliard. La brume la bas est tenace et les températures dans le plat pays flirt avec les -5°C. Et pourtant dans cette belle commune, le soleil rayonne et à 10h, les températures sont positives. Que ce soleil est bon pour nos visages et notre moral !

Nous suivons plusieurs chemin qui nous conduisent le long de l’Audeux, une belle petite rivière qui serpente dans un beau petit vallon.

Nous remarquons tout de suite le constate des couleurs entre le blanc du givre des secteurs épargnés par le soleil et le vert des pâtures bien exposées. Un peu plus loin c’est un moulin sur l’Audeux qui déchire le paysage.

Il est temps de quitter ce point bas, pour retourner la haut sur le plateau de Villers-Chief. Des belles pistes forestières avec un dénivelé raisonnable nous conduisent sur le vaste plateau. Nous longeons des grands champs. Nous imaginons les montbéliardes qui lors des beaux jours doivent brouter tranquillement la belle herbe multicolore qui caractérise la végétation de ces vastes plateaux.

Au loin des coups de feux raisonnent et nous incitent à la prudence. Nous devons partager ces vastes espaces avec les chasseurs du secteur qui semblent bien établis ici.

Sans oublier la convivialité …

Pour le repas du midi, Sophie nous indique un bel endroit, en plein soleil ! Quelques victuailles partagées entre nous nous comblent d’un bonheur simple mais tellement vivifiant ! J’ai juste un regret d’avoir sacrifié une bonne sieste sous ce tendre soleil hivernal !

Le Roi de la forêt …

Nous poursuivons en direction du roi de la forêt. Le sapin président du haut de ses 140 printemps est majestueux. Quelle vitalité pour ce magnifique arbre. La longévité de cette arbre doit nous inspirer sur la force de cette nature qui doit d’être respectée pour nous communiquer sa beauté.

Isolée ?

Un peu plus loin, c’est une ferme isolée baptisée « Traine Bâton » qui retient mon attention. Sa position dominante au dessus d’Orsans est remarquable.

Nous retrouvons notre point de départ après une douzaine de kilomètres avec une bonne impression d’être régénéré par ce si beau soleil de janvier et par ces grands espaces.