J’ai enfin eu l’occasion de regarder l’extraordinaire film de Sean PENN “Into the wild”. Merci à Sophie pour cette très belle découverte ! Ce film datant déjà de quelques années (2007) est l’adaptation cinématographique du roman écrit par John KRAKAUER en 1996 et relatant l’histoire bien réelle de Christopher McCANDLESS.
Quelle est l’histoire de “Into the wild” ?
Christopher, un jeune et brillant étudiant qui vient d’obtenir son diplôme. Ce dernier rejete les principes et les règles de la société moderne. De fait, il renonce au rêve américain (incarné sans aucun doute par la relative réussite de ses parents …). Il décide de prendre la route pour parcourir les Etats-Unis ce gigantesque pays. Il a dans le sang un gout prononcé pour l’aventure, les voyages et bien sur la liberté. Sans prévenir ses proches et sa famille, il brûle ses papiers, abandonne sa voiture en pleine nature et donne généreusement à Oxfam les 24000 dollars qui devaient l’aider à s’installer dans la vie … pour une brillante destinée.
Un voyage au cœur des USA …
Le voila parcourant les différents états tour à tour en Arizona, en Californie dans le Dakota puis le Colorado. Il évolue dans des paysages splendides. Le personnage central de ce film rencontre tour à tour des personnages simples, d’âges différents, tous aussi étonnants les uns que les autres avec qui il noue des relations d’amitiés, de confiance et de proximité. Tous chérissent Christopher ; c’est vrai que ce gars là est vraiment attachant et qu’il intrigue au plus haut point par son style, son mode de vie et ses idéaux. Arrivé au Mexique, il se donne un nouvel objectif de voyage : rallier l’Alaska et tenter de vivre au contact de la nature dans cet environnement hostile.
… pour finir par se trouver un lieu d’accueil.
En Alaska, il découvre une territoire magnifique ou sous les sommets enneigés, la vie sauvage est particulièrement active. En progressant dans ce territoire, il découvre un ancien bus, son “magic bus” à lui, abandonné dont il fera son camp de base pour une centaine de jour.
Une vie spartiate mais saine …
Sur place, cette vie solitaire et au contact d’une nature préservée lui procure l’intense bonheur qu’il recherche depuis longtemps. Il vit là une sorte de paix universelle et une complicité folle avec la nature qui l’entoure. Il en profite pour lire beaucoup et écrire sur ses impressions dans une sorte de journal de bord quotidien. Sa pensée évolue progressivement. Sa volonté de retrait de la société s’estompe progressivement. Il repense aux différentes personnes rencontrées lors de son périple, à la qualité des relations humaines qu’il est possible d’obtenir. Christopher comprend que la solitude n’est surement pas le but ultime de la vie. Aveuglé par son idée de rejoindre l’Alaska, il est peut être passé à côté d’énormément de richesse humaine. Il décide donc de mettre fin à sa retraite en Alaska mais la montée des eaux l’obligent à prolonger son séjour sur place …
Mon avis sur “Into the wild”
Pour conclure, Sean PEEN nous invite ici à travers ce “road movie” à prendre la mesure des grands espaces Américains. Ils sont présentés sur des musiques folks extraordinaires. Il est difficile de ne pas vouloir soit même sortir de chez soi pour vivre l’aventure à la recherche d’un bonheur fort mais à partager avec ses proches. Parfois pour se trouver, découvrir qui l’on est et se construire, il faut savoir se perdre, partir … changer de point de vue sur les choses et sur le monde …
2 commentaires
Je ne suis pas surprise que tu aies aimé ce road-movie. C’est à la lecture de Ma cabane, dans lequel Olivier Garance cite Into the wild que je me suis souvenue avoir vu ce film, et posséder le DVD. Celui-ci ne laisse pas indemne. J’aurais plaisir à le revoir prochainement.
Salut Régis
Un film extraordinaire que j’ai tout bonnement adoré et vu plusieurs fois.Sans oublier la BO d’Eddie Vedder. Tu peux lire aussi le livre de John Krakauer duquel s’est inspiré Sean Penn pour son film.
Bonne soirée à toi.