Signalons et saluons ici sur ce blog l’arrivée d’un nouveau média indépendant qui s’intéresse à l’écologie. Doté d’un nom simple, court et qui « tranche », il est baptisé « Fracas ». Comme le fracas du monde qui s’effondre ou le fracas de la mobilisation des gens qui s’assemblent pour faire du bruit, pour se faire entendre pour sa version positive, celle que je préfère bien évidement. C’est un trio expérimenté, composé de Philippe VION-DURY accompagné de Marine BENZ et de Clément QUINTARD qui se lance dans cette nouvelle aventure journalistique. Pour débuter cette aventure, les fondateurs ont lancé une action de financement participative qui à très vite trouvée son public et rencontrée le succès nécessaire à engager la création de cette nouvelle publication.
Pourquoi ce nouveau venu ?
Philippe VION-DURY, ex journaliste du site rue-89, six années passées en tant que Rédacteur en Chef chez Socialter évoque la volonté « d’élargir la pièce de l’écologie pour que toutes ses familles puissent y rentrer ». Fracas va tenter d’apporter des réponses aux doutes et mutations des mondes de l’écologie. Ce nouveau magazine, un trimestriel de 132 pages souhaite évoquer par exemple, la pluralité des pensées à partir des luttes écologiques, y compris en se rappelant à l’histoire trop souvent oubliée. Évoquer la culture militante et l’histoire est un choix judicieux pour se différencier dans le paysage médiatique ciblé sur l’écologie.
Fracas : quel contenu ?
Ce nouveau média, Fracas, sera organisé en coopérative, gage de l’implication de ses lecteurs et d’une nécessaire autonomie financière garante de sa liberté de ton. Le trio qui vient de lancer ce nouveau média, souhaite investir différents formats, complémentaires d’un très beau magazine papier particulièrement qualitatif.
Le projet de Fracas est également d’investir le champ de la réalisation de vidéo. L’objectif étant de relayer les pensées écologiques. C’est l’objectif prioritaire que les fondateurs se sont donné : toucher les nouvelles générations, peut importe leurs localisations par l’intermédiaire des vidéos. Rappelons tout de même que c’est bien aujourd’hui, la jeunesse qui porte particulièrement l’écologie sur la scène politique et médiatique. Ce choix stratégique audacieux parait être le bon pour protéger encore plus fort l’écologie dans un paysage ou la capitalisme débridé à choisi le durcissement pour survivre. L’écologie parait être le seul projet qui peut nous permettre un second souffle. Nous avons toustes besoin d’air frais dans ce monde anxiogène.
A votre avis, j’aime ou pas ?
Personnellement, je me dois de saluer cette initiative. Étant depuis quelques temps un fidèle lecteur de la revue Socialter, j’ai eu à cœur d’aider à l’émergence de ce nouveau média Fracas en m’inscrivant dans son financement participatif.
Quel plaisir de recevoir dans ma boite aux lettres, le premier numéro de cette nouvelle aventure médiatique. Doté, d’une présentation très soignée mêlant illustrations, belles photos et mise en page qualitative et soignée, ce premier numéro de Fracas.
Il est riche d’un contenu recherché et particulièrement intéressant. C’est typiquement le genre de publication qui t’élève (un peu) après lecture dans ta compréhension du monde. Le genre de lecture qui fait que tu es un peu moins bête qu’avant d’attaquer un article.
Ce premier numéro fait la part belle au mouvement écologiste, dans sa grande diversité. Un mouvement protéiforme surement à la croisé des chemins. Un mouvement appelé sans cesse à se ré-inventer pour rebondir de ses échecs, se nourrir de ses succès et surtout apparaitre comme l’alternative crédible et sérieuse qui doit élargir sa base rassembleuse.
Merci infiniment aux fondateurs de Fracas d’avoir pris le risque de lancer cette nouvelle aventure. Nous avons grandement besoin de vous, de nous pour continuer le combat !