Bascules …

J’achève la lecture de «  Bascules » édité par SOCIALTER. D’un format hybride entre la revue dont j’ai déjà parlé ici est un recueil rassemblant plus essais littéraires. Cette intéressante publication se propose d’être une sorte de porte-voix de penseurs, d’activistes ou de collectifs dont les thèmes employés détonnent dans le paysage intellectuel et médiatique du moment.

Pourquoi ?

Cette dernière publication (la troisième) éditée et proposée aux lecteurs très récemment rassemble dix propositions pour un tournant radical. Bascules entend donc ici stimuler la réflexion politique, nourrir les luttes et combats alternatifs à venir en s’ouvrant sur des thématiques majeurs qui peuvent et doivent faire avancer la société dans la période à venir. Il existent plusieurs anciens numéros de « Bascules ».

Au delà des thèmes qui figurent dans ce numéro de « Bascules » #3, les contributeurs cherchent à tirer vers le haut le niveau du débat public en évoquant des thèmes majeurs qui représentent de forts enjeux.

Des constats pas vraiment glorieux …

Nous constatons tous que la grande majorité de la classe politique tire vers le bas la société créant ainsi une énorme désespérance parmi les citoyens. Les prises de paroles intelligentes et constructives de nos décideurs deviennent tellement rare. Le fatalisme ambiant mortifère devient la norme.

Certains arrivent à prospérer sur cette situation en imposant leurs idées nauséabondes, destructrices pour la société. Personne dans la classe politique n’arrive à ré-enchanter un projet commun et collectif tourné vers le bien vivre ensemble. Le niveau du débat est tellement bas alors que nous méritons tous tellement mieux et que nous disposons tous collectivement de nombreuses capacités pour faire bouger les lignes.

L’impression d’un grand gâchis s’ancrent dans nos esprits. Ou sont passés les visionnaires ? Celles et ceux qui acceptent de sortir de leur zone de confort pour proposer des chemins alternatifs ? Rassurez-vous ils existent encore ! Rien n’est perdu …

Ouvrir d’autres possibles ?

La lecture de Bascules parait être un excellent moyen de sortir de cette morosité. Qu’il est bon de constater qu’il y a encore dans ce pays des collectifs, des citoyens qui réfléchissent, qui agissent, qui expérimentent des voies nouvelles ! Merci à eux d’élever le niveau et de nous inspirer dans notre vie de tous les jours, dans nos associations, auprès de nos familles. Nous (re)découvrons l’importance de sortir de sa zone de confort pour se confronter au monde et à ses difficultés et à envisager d’autres possibles. Le partage des idées, des constats et des solutions prend ici toute son importance et sa dimension.

Basculer ?

C’est tous le sens des 10 propositions rassemblées dans cet ouvrage. Les thèmes sont disparates, mais tous sont tellement importants. Alors ne nous privons surtout pas de parcourir cet ouvrage, de se plonger dans ses textes, ses constats et ses solutions innovantes prouvant ainsi qu’il est possible d’emprunter d’autres chemins et d’éviter ainsi que glisser dans l’abime et éviter le point de non retour !

J’espère modestement avoir ici crée en vous l’envie d’en savoir plus et de parcourir cet ouvrage, ce troisième numéro. Personnellement, j’ai vraiment eu l’impression d’apprendre énormément en découvrant certaines thématiques évoquées dans ce numéro.

« Ne pas laisser la propriété privée associée a des activités productivistes être la boussole dominante »

Antoine CHAPOT – Bascules#3

Vous y retrouverez des propositions particulièrement inspirantes autour par exemple :

• De la thématique de l’aménagement du territoire à travers des propositions concrètes pour « Réinventer les droits de préemption et d’expropriation ».
• De la protection de l’environnement autour d’un nouveau découpage administratif de nos régions qui pourrait se faire via une « biorégion » dont les frontières seraient le bassin versant ou même par d’intéressantes propositions autour de l’enjeu de la politisation du réensauvagement des territoires.
• De l’alimentation à travers la place des potagers dans les métropoles.
• Du monde du travail qui pourrait expérimenter et favoriser la polyactivité.
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