Située à quelques encablures d’Amsterdam, cette belle station balnéaire est une invitation à s’échapper de la grande ville pour respirer l’air iodé du bord de mer.
D’Amsterdam, il faut rejoindre sa petite sœur Haarlem une magnifique ville qui fera prochainement l’objet d’un billet sur ce blog. De cette commune, il reste à parcourir environ six « petits » kilomètres pour rejoindre la côte et donc la Mer du Nord.
Dès les derniers faubourgs de la ville traversés, la campagne s’ouvre à nous. Un paysage bucolique défile sous nos yeux. Quelques champs verdoyants contrastent avec les rues bordées de belles et larges maisons de briques. Mais très rapidement, le paysage change …
Nature fragile …
La végétation devient de petite taille. Le sol devient blanc. La terre grisz laisse petit à petit sa place à une terre sablonneuse. Dans ce plat pays qu’est la Hollande, mon regard est vite captivé par ces monticules qui apparaissent. Ils restent certes modestes du point de vue de leurs hauteurs mais cela tranche nettement dans le paysage. Ce sont les collines de Hollande-Septentrionale.
La route bordée d’une très belle piste cyclable serpente entre le cordon dunaire. Ces espaces me rappellent immédiatement ceux déjà parcourus du côté de la Baie d’Audierne en Bretagne. La végétation est rase dans ces lieux bien austères ou le sel se conjugue aux éléments qui peuvent se déchainer en bordure de mer.
Arrivée à Bloemendaal Aan Zee …
Un peu plus loin, quelques complexes construits nous indiquent la proximité de la station balnéaire. De larges parkings couverts de panneaux solaires canalisent les visiteurs et obligent un stationnement organisé (mais payant). Mais c’est de bonne augure pour protéger la fragile végétation qui tentent de survivre dans cet environnement particulièrement difficile ou les conditions extrêmes sont courantes. La commune de Bloeendaal Aan Zee fait intégralement partie du Zuid-Kennemerland National Park.
Ici la nature fragile est protégée. Les zones littorales sont particulièrement menacées par l’activité humaine en particulier la pression de la fréquentation humaine en été mais également par les promoteurs avides de couler du béton en bordure de mer. Ce parc me rappelle les actions entreprises en France par le précieux Conservatoire du Littoral que j’ai déjà évoqué à plusieurs reprises sur ce blog tellement je suis reconnaissant des missions réalisées par cet organisme.
Mais ce jour là, le vent est tout de même assez fort. Nous découvrons une mer remuante. L’écume blanche des vagues est typique d’une mer active. Le paysage est magnifique. La plage est faite de sable fin et les plantes basses, vertes soulignent avec grâce ce paysage maritime. Je dois reconnaitre que les ondulations des plantes animées par le vent donne un cachet supplémentaire au paysage. J’imaginais pourtant les plages de la Mer du Nord et leurs gros galets … Je comprends mieux pourquoi l’endroit est très apprécié par les baigneurs avec ce sable si fin. Il parait que ce secteur est la réponse de la Hollande à Ibiza !
Circulation maritime …
Au loin quelques gros bateaux sont visibles. L’entrée de l’embouchure d’Amsterdam n’est pas si éloigné et la trafic maritime y est particulièrement soutenu. Quelques voiles colorées de kit-surf sont visibles au loin. Ce spot magnifique doit être particulièrement apprécié des chasseurs de vagues et des amateurs de glisse.
Et pour conclure, en repartant, nous repérons quelques points de chute qui pourraient présenter de l’intérêt pour une prochaine escapade dans le secteur en particulier quelques campings qui donnent directement sur la plage. Il est vrai que la commune de Bloemendall Aan zee est tout juste à 1/2 heure en train du centre ville d’Amsterdam … Voilà donc un excellent moyen de concilier nature et déambulation urbaine assez facilement.
3 commentaires
Quel beau résumé Régis de votre escapade en Hollande. Cela donne envie d’évasion. Merci beaucoup.
A te lire on sait l’air iodé marin !